Lambert

Fantasmagorique et mélancolique, le pianiste et compositeur allemand Lambert est inclassable. De Satie au jazz modal en passant par une pop toute romantique, sa musique traverse les genres.  
A l’occasion de la tournée de son 1er album, il a égrené un nombre incalculable de scènes, des petits clubs aux grands festivals de jazz, de Berlin à Paris. Cinq albums solos plus tard, il a été adoubé par Ólafur Arnalds, José González, Deichkind, Moderat et beaucoup d’autres. Lambert c’est un peu le Yann Tiersen Allemand, avec le coté mystique de Nils Frahm. Lambert et Nils Frahm ont d’ailleurs travaillé ensemble.
La légende Lambert commence en 2014 quand des vidéos apparaissent sur la toile montrant un homme masqué jouant ses accords sur le béton d’une cité en ruines de Sardaigne. Son masque sarde ne l’a pas quitté depuis. « Le masque est un outil esthétique », déclare-t-il. « Je voulais créer un monde autour de Lambert qui va contre les stéréotypes de la musique pour piano – comme les chandelles romantiques, par exemple – et qui se combine quand même bien avec la musique. Cette idée de personnage venant d’un autre monde m’a toujours séduite. »